Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale, février à mai 2021

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Oct 5, 2021

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Proportions des répercussions déclarées en raison de la pandémie de COVID-19, selon le dépistage positif pour au moins un des trois troubles évalués (trouble dépressif majeur, trouble d’anxiété généralisée ou trouble de stress post-traumatique), Canada

Les résultats publiés aujourd’hui dans le cadre de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale (ECSM) révèlent que 1 Canadien sur 4 (25 %) de 18 ans et plus a fait l’objet d’un dépistage positif pour des symptômes de dépression, d’anxiété ou de trouble de stress post-traumatique (TSPT) au printemps 2021, en hausse comparativement à 1 Canadien sur 5 (21 %) à l’automne 2020. Les outils de dépistage par autodéclaration sont utiles pour surveiller la prévalence des symptômes des troubles de santé mentale et des diagnostics probables dans la population. Un dépistage positif n’est pas un diagnostic médical et n’indique pas toujours la présence d’un trouble chez une personne. Statistique Canada a précédemment publié des estimations de la prévalence des symptômes des troubles de santé mentale de septembre à décembre 2020 (automne 2020), à l’aide des données du premier cycle de l’ECSM. Aujourd’hui, Statistique Canada publie les résultats du deuxième cycle de l’ECSM, qui a eu lieu de février à mai 2021 (printemps 2021) à l’aide d’un nouvel échantillon de Canadiens. Cette enquête a été menée en collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada.

On craint toujours que la pandémie de COVID-19 ait une incidence sur la santé mentale des Canadiens, particulièrement sur ceux qui ont subi les effets de la pandémie, comme l’isolement social, la perte d’emploi ou les changements dans les relations. Les changements de comportements, de pensées et de sentiments peuvent être une réaction normale à des situations stressantes, et le fait d’éprouver des symptômes compatibles avec un ou plusieurs problèmes de santé mentale n’indique pas toujours la présence d’un trouble. Néanmoins, de tels symptômes peuvent nuire au bien-être et à la qualité de vie, et peuvent créer un besoin de soutien en santé mentale.

Si l’on examine chaque trouble séparément, on constate qu’une plus grande proportion d’adultes canadiens a fait l’objet d’un dépistage positif pour le trouble dépressif majeur au printemps 2021 (19 %) comparativement à l’automne 2020 (15 %). De même, une proportion plus élevée d’adultes canadiens a fait l’objet d’un dépistage positif pour le trouble d’anxiété généralisée au printemps 2021 (15 %) par rapport à l’automne 2020 (13 %). La proportion de Canadiens qui a fait l’objet d’un dépistage positif pour un TSPT a été stable entre ces deux périodes. Le TSPT peut se développer chez certaines personnes après qu’elles ont été exposées à un ou plusieurs événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique, qui ont pu se produire à n’importe quel moment de la vie de la personne. Des symptômes de TSPT peuvent se manifester immédiatement après l’événement ou des semaines, des mois ou même des années plus tard. Plus de temps pourrait être nécessaire pour que les variations de la prévalence des symptômes des troubles de santé mentale soient observées dans les statistiques.

Les symptômes associés à ces troubles étaient peut-être présents avant le début de la pandémie. Chez certaines personnes qui avaient des problèmes de santé mentale avant la pandémie, les symptômes préexistants pourraient s’être intensifiés pendant la pandémie.

Des proportions plus élevées de jeunes adultes ont fait l’objet d’un dépistage positif pour la dépression et l’anxiété entre l’automne 2020 et le printemps 2021

De l’automne 2020 au printemps 2021, des proportions plus élevées d’adultes de 25 à 64 ans ont fait l’objet d’un dépistage positif pour au moins un trouble. Parmi le groupe d’âge de 25 à 44 ans, la proportion de dépistages positifs pour le trouble dépressif majeur a augmenté pour passer de 18 % à l’automne 2020 à 23 % au printemps 2021, tandis que la proportion de dépistages positifs pour le trouble d’anxiété généralisée a augmenté pour passer de 15 % à 20 %. Au cours des deux périodes, les proportions de dépistages positifs pour au moins un trouble étaient plus élevées chez les groupes plus jeunes que chez les groupes plus âgés.

Une proportion plus élevée de jeunes adultes ont déclaré avoir subi des répercussions négatives en raison de la pandémie de COVID-19

Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient subi des répercussions négatives en raison de la pandémie de COVID-19, une proportion plus élevée de jeunes Canadiens a déclaré avoir subi au moins une répercussion, comme un sentiment de solitude ou une augmentation des problèmes de santé physique. Au printemps 2021, la proportion de Canadiens ayant subi au moins l’une de ces répercussions négatives attribuables à la COVID-19 s’est établie à 83 % chez ceux de 18 à 24 ans, à 80 % chez ceux de 25 à 44 ans, à 70 % chez ceux de 45 à 64 ans, et à 54 % chez ceux de 65 ans et plus. Cette tendance était semblable à celle observée à l’automne 2020.

Parmi les Canadiens qui ont fait l’objet d’un dépistage positif pour des symptômes d’au moins un des troubles évalués (dépression, anxiété ou stress post-traumatique), 94 % ont déclaré avoir subi les répercussions négatives de la pandémie

Des recherches antérieures ont révélé que les personnes atteintes de troubles de santé mentale sont plus susceptibles de subir certains événements difficiles, comme une perte d’emploi. En même temps, certaines expériences peuvent provoquer des symptômes de santé mentale ou aggraver des symptômes existants. Parmi les Canadiens qui ont fait l’objet d’un dépistage positif pour au moins un des trois troubles de santé mentale évalués dans le cadre de la présente enquête, 94 % ont déclaré avoir subi une ou plusieurs répercussions liées à la pandémie de COVID-19, comparativement à 64 % des Canadiens qui n’ont pas fait l’objet d’un dépistage positif pour l’un ou l’autre de ces trois troubles de santé mentale. Les répercussions les plus courantes subies par les deux groupes étaient le sentiment de solitude ou d’isolement (77 % chez les Canadiens ayant fait l’objet d’un dépistage positif pour un trouble de santé mentale par rapport à 37 % chez les Canadiens n’en ayant pas fait l’objet), les problèmes de santé physique (62 % par rapport à 21 %) et les difficultés dans les relations personnelles (48 % par rapport à 15 %). Ces résultats démontrent que de nombreux Canadiens confrontés à des enjeux en matière de santé mentale pendant la pandémie étaient également aux prises avec divers facteurs de stress.

Source : https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/210927/dq210927a-fra.htm

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