Une consommation historique et les exportations portent le bénéfice net trimestriel d’Hydro-Québec au-delà de 2 G$

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16-mai-2022

lme47 cs 2 hydro400Hydro-Québec affiche un bénéfice net de 2 062 M$ pour les trois premiers mois de 2022, soit 421 M$ de plus que les 1 641 M$ enregistrés pour la même période de 2021. Ce bond est principalement attribuable à une progression des produits des ventes, tant au Québec qu’hors Québec. Celle-ci a cependant été atténuée par une augmentation des achats d’électricité à court terme sur les marchés afin de satisfaire les besoins ponctuels occasionnés par les grands froids de l’hiver.

« Nous amorçons l’année avec une performance financière digne de mention, qui s’est inscrite dans un contexte marqué par des températures froides et par une forte hausse des prix sur nos marchés d’exportation, a commenté Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec. Le volume des ventes sur l’ensemble de nos marchés a atteint un sommet historique pour les trois premiers mois de l’année. Nous avons ainsi poursuivi notre contribution à la décarbonation du nord-est de l’Amérique du Nord et à la richesse collective du Québec en répondant aux besoins accrus des consommateurs québécois, tout en exportant d’importantes quantités d’électricité vers nos marchés voisins. »

Faits saillants du trimestre

  • Marché du Québec :
    • Ventes importantes : 58,7 TWh
    • Températures froides
      • Janvier 2022 : températures inférieures de 7 °C par rapport à celles de janvier 2021
    • Croissance de la demande d’électricité dans toutes les catégories de clientèle
  • Marchés hors Québec :
    • Hausse considérable des prix sur les marchés d’exportation
      • Prix de vente moyen (y compris les couvertures) : 7,4 ¢/kWh, contre 5,1 ¢/kWh au premier trimestre de l’an dernier
    • Fort volume exporté : 8,7 TWh
  • Investissements :
    • 856 M$ investis en immobilisations corporelles et en actifs incorporels sur l’ensemble du territoire québécois
      • Augmentation de près de 20 % par rapport au premier trimestre de 2021
    • Affectation de plus des deux tiers des investissements à la pérennisation du parc d’équipements de l’entreprise
  • Financement
    • Deux émissions à taux fixe permettant de réunir 1,0 G$
      • Billets à moyen terme échéant en 2028, à un coût de 2,05 % : 0,6 G$
      • Obligations échéant en 2060, à un coût de 3,04 % : 0,4 G$

Au Québec, les ventes d’électricité ont fait un bond de 5,3 TWh par rapport à la même période de 2021. Elles ont ainsi rapporté 546 M$ de plus que les 3 843 M$ inscrits il y a un an, en raison de plusieurs facteurs. D’abord, les températures ont conduit à un accroissement de 3,6 TWh ou 311 M$. Leur effet s’est surtout fait sentir au mois de janvier – le plus rigoureux depuis 2004 –, où elles ont en moyenne été de −14 °C, comparativement à −7 °C l’an dernier. Ensuite, la demande de base a progressé de 1,7 TWh ou 108 M$ par suite d’une hausse de la consommation d’énergie dans tous les secteurs, plus particulièrement de la part de la clientèle résidentielle et dans le secteur commercial, institutionnel et petits industriels. Enfin, l’augmentation des cours de l’aluminium, qui ont un impact sur les produits associés aux contrats spéciaux avec certains grands clients industriels, a également fait grimper les ventes d’électricité au Québec.

Les ventes d’électricité sur les marchés hors Québec ont quant à elles généré des produits de 646 M$, soit 115 M$ de plus qu’un an plus tôt. Cette progression tient surtout aux conditions de marché favorables qui ont prévalu au cours du trimestre. En effet, les marchés de l’énergie ont connu une hausse marquée des prix, dont l’incidence a toutefois été atténuée par l’impact de la stratégie de gestion des risques mise en place par l’entreprise. Par ailleurs, le volume des exportations a diminué de 1,8 TWh par rapport au premier trimestre de 2021, compte tenu des besoins accrus du marché québécois découlant des températures froides.

Les achats d’électricité ont pour leur part augmenté de 269 M$ par rapport à la période correspondante de l’an dernier. Cet écart est principalement attribuable à une hausse des approvisionnements à court terme effectués sur les marchés pour répondre aux besoins ponctuels du Québec pendant les vagues de froid. Dans une moindre mesure, il résulte aussi d’un volume supérieur d’approvisionnements éoliens sous l’effet de la production plus élevée des installations sous contrat.

Enfin, Hydro-Québec a consacré 856 M$ à ses investissements en immobilisations corporelles et en actifs incorporels au cours des trois premiers mois de 2022, contre 717 M$ un an plus tôt. Les travaux sur le chantier de la Romaine-4 ont continué de progresser, en prévision de la mise en service de la centrale d’ici la fin de l’année. L’entreprise a également poursuivi ses investissements visant à fiabiliser et à pérenniser ses installations aux quatre coins du Québec.

Pour de plus amples renseignements sur les résultats du premier trimestre 2022 d’Hydro-Québec, consultez le site www.hydroquebec.com/a-propos/resultats-financiers/bulletin-trimestriel.html

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