Des étudiants canalisent 10 compétitions d’efficacité énergétique lors de l’éco-Marathon Shell des Amériques 2016

28 avril 2016

Plus de 1 000 étudiants provenant de 128 équipes s’affairent avec enthousiasme, à l’aube de la conclusion du 10e éco-Marathon Shell des Amériques se déroulant à Detroit du 22 au 24 avril, à terminer le véhicule unique et ultra-écoénergétique qu’ils ont construit. Alors que le record a été établi en 2013 à 3 587 milles au gallon par l’Université Laval, de Québec, des écoles de partout en Amérique – dont du Brésil, du Canada, de l’Équateur, du Guatemala, du Mexique, de Porto Rico et des États-Unis – enlèvent tous les freins pour repousser les limites de l’efficacité énergétique et pour trouver des solutions innovantes aux plus pressants défis mondiaux en matière de mobilité.

« Un nombre record d’équipes a convergé vers Detroit en 2016 », a déclaré Pam Rosen, directrice générale de l’éco-Marathon Shell des Amériques. « Davantage d’écoles et de pays se joignent à cette compétition excitante chaque année. C’est inspirant de voir la passion que ces jeunes vouent à l’innovation, aux automobiles et à l’énergie. Leurs idées visionnaires sont exactement ce dont nous avons besoin pour créer un avenir énergétique prometteur plus propre et plus intelligent. »

Depuis plus de 30 ans, les compétitions mondiales de l’éco-Marathon Shell ont contraint les étudiants à construire des voitures écoénergétiques qui peuvent parcourir la plus longue distance avec la plus faible quantité d’énergie. Les équipes doivent choisir parmi sept classes énergétiques, dont le carburant diesel, l’essence, l’éthanol, la transformation du gaz en liquide (TGL), le gaz naturel comprimé (GNC), l’hydrogène et les technologies de batteries électriques. En outre, elles doivent opter pour l’une des deux catégories de véhicules suivantes : Prototype, qui invite les étudiants à créer des véhicules futuristes et aérodynamiques, ou UrbanConcept, qui porte sur les véhicules « de route » consommant peu de carburant et pouvant répondre aux besoins quotidiens des conducteurs. En moyenne, au cours des 10 dernières éditions, 21 pour cent des équipes ont choisi la catégorie UrbanConcept en comparaison à 79 pour cent pour la Prototype, ce qui indique un intérêt plus important envers la création de voitures qui maximisent l’efficacité énergétique, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Cette année, trois équipes se mesureront dans la catégorie énergétique CNG, qui a été introduite pour la première fois en 2015 dans la compétition des Amériques. Fournissant du CNG et de l’hydrogène aux véhicules participants qui fonctionnent à piles à combustible, Linde Group sera sur place pour dénicher les nouveaux talents et partager leurs connaissances sur la manière de développer les technologies et les produits à hydrogène qui marient le développement durable à la valeur qui importe aux clients.

La technologie 3D provoque davantage d’innovation

La popularité croissante de la technologie d’impression 3D se fera sentir lors de la compétition de cette année, alors que des écoles comme Duke University, Mater Dei High School et Indiana State University, entre autres, tireront chacun parti de cette technologie pour créer des pièces de direction ainsi que d’autres composants. En contribuant à mieux moderniser l’impression 3D, HP Inc. — un partenaire mondial de la compétition cette année — sera sur place pour recruter les talents et discuter comment les outils de réalités combinées 2D/3D, comme le tout récent Sprout Pro que la société a lancé, peuvent faciliter la conception 3D de pièces automobiles.

Construire du tout début

D’autres équipes, comme celle de l’école secondaire James B. Dudley et le champion de l’an dernier, l’University of Toronto, ont opté pour une approche plus naturelle afin de fabriquer la voiture de l’avenir en les construisant à partir de zéro. Historiquement, l’école secondaire James B. Dudley se sert de pièces recyclées, comme de vieilles béquilles, des côtés de lit et des pneus de rechange pour élaborer ses voitures. C’est d’ailleurs l’une des deux équipes qui s’investissent dans la catégorie TGL (transformation du gaz en liquide). L’University of Toronto, qui a triomphé l’année dernière, a obtenu 3 421 mpg. C’est la seule équipe qui a entièrement construit son moteur.

« Nous sommes ravis de pouvoir compter sur un si grand nombre de partenaires de même que sur la collectivité de Detroit. Ceux-ci font de cette compétition un événement véritablement collaboratif qui façonne la prochaine génération de scientifiques et d’ingénieurs de l’industrie automobile », a remarqué Niel Golightly, vice-président des relations avec la communauté de Shell.

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