Étienne Bolze – De l’art à l’électricité

19 avril 2016

Laurence Rocher-Brassard

Étienne Bolze, polyglotte, est un jeune professionnel de l’industrie électrique.

Étienne a intégré l’industrie électrique à l’âge de 24 ans comme coordonnateur des communications chez Convectair. Il occupe toujours ce poste, deux ans plus tard. Il a auparavant occupé les postes d’éditeur de compte en ligne et de directeur adjoint, notamment dans le secteur de l’art.

Il détient un baccalauréat en administration des affaires et un baccalauréat en administration des arts de l’Université Bishop’s. Il a également suivi des cours en économie de l’Université de Concordia et en droit des arts international, l’art en tant qu’investissement alternatif du Sotheby’s Institute of Art.

Étienne nous confie n’avoir jamais pensé travailler dans l’industrie électrique auparavant. Il visait de grandes compagnies, telles que Procter & Gamble, IBM ou Google, ou des firmes de consultants comme BCG ou McKinsey. « Je réalise aujourd’hui que ma vision était peut-être restreinte alors qu’en réalité, notre possibilité d’action est beaucoup plus large. Je suis maintenant conscient des défis majeurs auxquels font face les membres de notre industrie et je suis très heureux de pouvoir y participer. »

L’homme derrière le travailleur

À la question sur ce qu’il a appris de ses succès et de ses erreurs, il mentionne l’importance de travailler en équipe, de se poser les bonnes questions, de faire preuve d’humilité et d’aimer ce que l’on fait. « Je dirais que mes erreurs sont essentiellement dues au manque de l’un, ou de l’ensemble, des facteurs précédents alors que j’entreprenais quelque chose.»

Pour Étienne, il importe de bien s’entourer et d’avoir une vision commune : « Quand des gens motivés munis d’une lentille pragmatique travaillent ensemble, les résultats ne peuvent qu’être intéressants. »

Il est un grand passionné. Actuellement, apprendre des langues étrangères et voyager sont sur sa planche à dessin. Outre le français et l’anglais, il parle espagnol et italien. Son défi actuellement est d’apprendre le mandarin et le portugais. Chapeau!

Sa vision verte de l’industrie électrique

Il conseille à tous ceux qui voudraient travailler dans cette industrie de ne pas hésiter: « Les projets intéressants et les défis abondent. »

Actuellement, les nouvelles technologies appliquées à la maitrise de l’énergie, telles que l’IoT, retiennent particulièrement son attention. « L’aspect de l’industrie qui m’attire le plus c’est son potentiel à créer un monde, plus efficace, plus vert et plus propre. »

Les exemples des développements qu’il espère voir devenir dominants sont nombreux. À titre d’exemples, il mentionne le Powerwall, outil de stockage d’énergie domestique, présenté par Elon Musk en 2015, ou encore, le livre percutant écrit par Rudy Provoost, actuel président-directeur général du groupe Rexel, Énergie 3.0. Ce livre publié en 2013 parle de l’efficacité énergétique des bâtiments et des villes dans une ère où le numérique et l’énergie se rejoignent.

« Ce ne sont pas que des produits, mais aussi des idées et des façons de penser, de voir le monde et la ville. Je vois en ces développements la possibilité pour l’industrie électrique d’apporter son grain de sel à faire le monde de demain, un monde plus efficace et plus propre. Je suis fier de pouvoir penser que je contribue à cette vision. »


Laurence Rocher-Brassard est rédactrice en chef de Le monde de l’électricité en ligne

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