Les accords de libre-échange et l’évolution des ventes de gros au Canada

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lme2_f_3_NAFTA_400.jpg4 janvier 2018

Alors que 2017 marquait le 150e anniversaire de la Confédération, nous portons un regard rétrospectif sur l’histoire des ventes de gros au Canada.

Le Canada a une longue tradition commerciale qui a débuté avant la Confédération. Comme les grossistes jouent un rôle important dans l’importation et l’exportation de biens, les accords de libre-échange ont grandement influé sur l’évolution du secteur du commerce de gros.

De 1947 à 1989, le Canada a signé plusieurs accords de libre-échange dans le cadre de sept cycles de négociations de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). L’Organisation mondiale du commerce a remplacé le GATT en 1995. Les ventes de gros ont augmenté de façon soutenue pendant cette période, ne connaissant que deux années de baisse. La part du commerce de gros du produit intérieur brut (PIB) total a alors connu une hausse à la fois légère et régulière, s’établissant à environ 5 % vers la fin de la période.

L’Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis (signé en 1987 et entré en vigueur le 1er janvier 1989) et l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA, 1994) ont marqué le début d’une nouvelle ère dans laquelle le commerce international de biens et de services ainsi que les ventes de gros ont connu une expansion considérable. De 1989 à 2013, la contribution des grossistes à l’économie a augmenté, la part du PIB du secteur atteignant un sommet de 5,9 % (2006), ce qui a permis de confirmer que le commerce de gros était l’un des secteurs les plus importants de l’économie canadienne.

Commerce de gros annuel, 2016

En 2016, les revenus d’exploitation des grossistes canadiens ont diminué de 1,4 % par rapport à 2015, poursuivant leur descente sous le seuil du 1,0 billion de dollars qui avait été atteint en 2014. La baisse globale a été causée en partie par une diminution imputable aux prix dans le sous-secteur des produits pétroliers, tous les autres sous-secteurs ayant connu des hausses de revenus. Sans les produits pétroliers, les revenus d’exploitation ont augmenté de 3,1 % comparativement à 2015.

Dans l’ensemble, les bénéfices d’exploitation des grossistes, exprimés en pourcentage des revenus d’exploitation totaux, ont augmenté pour passer de 4,3 % en 2015 à 4,6 % en 2016. Sans les produits pétroliers, les bénéfices d’exploitation représentaient 5,7 % en 2016, en hausse par rapport à 5,4 % en 2015. Les grossistes de produits pétroliers ont affiché des bénéfices d’exploitation de 1,0 % en 2016, en baisse par rapport à 1,3 % en 2015. 

Le coût des biens vendus, qui représentait 82,4 % du total des revenus d’exploitation, a baissé de 2,2 % pour s’établir à 793,0 milliards de dollars en 2016. Cette baisse est attribuable à la diminution du coût des biens vendus par le sous-secteur des produits pétroliers, qui a reculé de 14,3 % par rapport à 2015 pour se chiffrer à 206,2 milliards de dollars en 2016. Parallèlement, l’Indice des prix des matières brutes pour le pétrole brut classique a baissé de 8,0 %. L’industrie du pétrole a de plus été touchée par les feux de forêt à Fort McMurray, qui ont causé l’arrêt temporaire de certaines activités d’exploitation des sables bitumineux. Les reculs dans le sous-secteur des produits pétroliers ont été contrebalancés en partie par l’augmentation de 7,0 % du coût des biens vendus par le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces, qui a atteint 113,0 milliards de dollars.

Le total des dépenses d’exploitation, qui inclut la rémunération des employés, a augmenté de 1,5 % pour atteindre 124,3 milliards de dollars. Le total des dépenses d’exploitation dans le sous-secteur des produits pétroliers a baissé de 9,2 % pour s’établir à 4,8 milliards de dollars, mais cette baisse a été contrebalancée par des augmentations du total des dépenses d’exploitation dans six des huit autres sous-secteurs.

Les marges brutes pour les grossistes (la différence entre les revenus d’exploitation totaux et le coût des biens vendus, exprimée en pourcentage des revenus d’exploitation) ont augmenté, passant de 16,9 % en 2015 à 17,6 % en 2016. Comme le sous-secteur des produits pétroliers affiche les marges brutes les plus faibles (3,2 %) du secteur du commerce de gros, la baisse de ses parts du total du commerce de gros fait augmenter les marges globales. Sans les produits pétroliers, les marges brutes ont augmenté légèrement, s’établissant à 21,6 % en 2016.

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