Rencontrez Jérémy Dagenais-Castonguay

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JÉRÉMYDAGENAIS-400.gifJean-François Gravel, gérant de territoire chez Leviton et responsable du Réseau des Jeunes Professionnels de l’Électro-Fédération, au Québec, m’a présenté à Jérémy Dagenais-Castonguay, commis au comptoir chez Lumen à Joliette. Alors que nous entendons constamment parler des différents défis liés au renouvellement de la main-d’œuvre, c’est intéressant et pertinent d’entendre le point de vue de la relève, de l’intérieur. Nous disons souvent que dans le canal de la distribution de produits électriques, les possibilités de carrières sont infinies et débutent souvent aux ventes internes au comptoir ou à l’entrepôt. Voici la réflexion de Jérémy Dagenais-Castonguay. 

Ce soir, après avoir fini ma journée au travail, j’ai eu un flash-back …

Jérémy Dagenais-Castonguay

J’ai pensé à moi, il y a 4-5 ans qui sortait du secondaire avec aucune idée particulière de ce que je voulais exercer comme métier. Après avoir étudié 3 ans au cégep et presque terminé une technique, j’ai réalisé que l’école n’était pas mon fort. Pas que je n’étais pas bon, je me tenais dans la moyenne. Tout simplement que de m’asseoir sur des bancs d’école ne m’allumait aucunement.

Suite à ma renonciation de mes études, j’ai commencé à travailler dans la restauration à temps plein. J’avais débuté à 16 ans à la plonge, pour être promu à la cuisine, à être aide-serveur, puis suiteur, pour finalement être serveur. Ayant toujours été un travaillant de nature, lorsque j’étais employé à temps plein, je me suis poussé à travailler 6 jours semaines avec des doubles chiffres. Je savais que ce n’était pas ce que j’allais faire toute ma vie, mais bon… Ma mentalité était plutôt: « Tant qu’à être aux études et ne pas vraiment savoir dans quel domaine travailler, aussi bien faire de l’argent ». Je me suis rendu compte assez rapidement que j’adorais ça. D’ailleurs, je trouve que la restauration, ça compte parmi les meilleures écoles pour former un travailleur.

La restauration a développé mes interactions sociales au travail; devoir se présenter à des tables d’inconnus et offrir un service comme moi j’aimerais être servi. J’ai appris à vendre un produit; que ce soient les plats du jour ou un Cabernet Sauvignon 15$ plus cher qu’un autre tout aussi bon. Je me suis créé une méthode de travail; en m’organisant j’ai appris à gérer 25 clients simultanément, à bien communiquer avec mes collègues pour toujours offrir le meilleur de mes compétences. Un moment donné, je me suis posé la question: « Qu’est-ce qui fait que j’aime ça? » Pour réaliser que ce qui me motivait le plus était sans aucun doute le contact client. Cette expérience m’a apporté beaucoup.

Pendant ce temps, j’avais un bon ami à moi qui me parlait parfois de son travail chez Lumen. Tout comme moi, un travaillant qui n’avait pas nécessairement envie d’accomplir de hautes études. Après presque deux ans de travail dans la restauration, j’ai fait le saut de carrière chez Lumen. Un distributeur de produits électriques. Plein de nouveaux défis, car je n’avais jamais été manutentionnaire d’entrepôt et aussi parce que le domaine électrique était du chinois pour moi. « As-tu ça un switch 30 ampères, 240? » Pardon, en français s’il vous plaît?

Un an a passé. J’ai appris à gérer un entrepôt au grand complet. Les commandes de marchandises, la réception, l’expédition, le réapprovisionnement, les retours de marchandises et surtout d’en apprendre un peu plus sur les produits vendus. Je pose des questions à mes collègues, aux fournisseurs ou aux électriciens. J’ai réussi à élargir mes connaissances dans le domaine de 0 à 1000 % et ce n’est pas fini. Aujourd’hui, je suis commis au comptoir et en rentrant dans ma voiture après le travail, j’ai réalisé à quel point j’étais chanceux. Chanceux de faire un métier dans un domaine qui me plaît et d’être accompagné des bonnes personnes pour m’épauler et m’aider à monter les échelons.

Durant mon passage de restauration, j’ai gravi plusieurs échelons en débutant comme laveur de vaisselle. J’ai retrouvé dans l’industrie électrique cette même possibilité de grimper les échelons, un milieu où les possibilités de carrière sont plus prometteuses à long terme et dans une industrie qui fait une différence. 

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