#PoweringTomorrow : Façonner l’avenir de notre ressource la plus importante — nos ressources humaines

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EIN-42-Chapeski-275.jpgMark Chapeskie

 

26 mars 2019

Ressources humaines, industrie électrique du Canada a présenté ses Prix d’excellence annuels le 21 février 2019 en débutant avec le panel Powering Tomorrow qui a discuté de l’importance de donner forme à l’avenir de notre ressource la plus importante : notre personnel. Pour donner le ton, d’importants changements sont en cours dans le secteur de l’électricité, pas seulement au Canada, mais dans le monde entier. Association de la nouvelle technologie aux systèmes existants, intégration des réseaux intelligents, branchement des véhicules électriques et gestion du stockage de l’énergie et le caractère distribué de la production d’énergie. Tout cela aura un impact sur l’avenir du travail et des métiers d’aujourd’hui et de demain. Dans tout cela, où se situent les jeunes ? Sous-emploi chronique depuis des décennies (11 % selon les dernières compilations), que pouvons-nous faire ?

Nous avons commencé en discutant de la définition de « jeunes ». Historiquement, Statistique Canada a regroupé les jeunes dans une tranche allant de 15 à 25 ans. Par définition, le secteur de l’électricité ne compte que 5 % de jeunes comparativement à 14 % dans l’ensemble des secteurs au Canada — par rapport à 19 % des employés de plus de 55 ans. De nombreux programmes gouvernementaux considèrent les jeunes comme âgés de 30 ans ou moins. Les membres du panel ont cependant convenu que, compte tenu de la nature de la société actuelle, le terme « jeune » pourrait et devrait être défini comme ayant moins de 35 ans (et tous les autres qui se sentent jeunes!).

En ce qui concerne le recrutement, plusieurs intervenants ont évoqué l’importance d’élargir en amont le bassin de talents, y incluant les écoles secondaires et primaires et de créer des partenariats durables entre l’industrie et les établissements d’enseignement. La recherche appliquée pourrait être utilisée comme un moyen de créer des partenariats entre l’industrie et les universités et ainsi proposer des problèmes concrets à résoudre aux étudiants.

Pour ce qui est de la rétention, le mentorat a été suggéré de même que l’importance de créer des possibilités de relations informelles de mentorat dès le début de la carrière. Il a également été observé qu’il s’agit également d’un outil de rétention précieux. Le plus grand défi auquel les étudiants sont confrontés lors de l’intégration a été identifié comme étant une culture d’entreprise qui pourrait aller à l’encontre des attentes des jeunes et, plus précisément, ne pas être aussi inclusive qu’elle le pourrait. En outre, il devrait exister des possibilités de développement des compétences et de formation polyvalente dès les premières années de la carrière d’un nouvel arrivant. Des tactiques spécifiques telles que les « skype-in » et les « lean-in » ont été mentionnées pour impliquer directement les étudiants auprès des employeurs et, plus spécifiquement, les femmes. Les préjugés inconscients ont été désignés comme un problème auquel les employeurs doivent vraiment s’attaquer et qu’ils doivent régler.

L’internationalisation de l’éducation au Canada était l’un des derniers points abordés. À mesure que le taux de natalité au Canada diminue et que l’immigration s’accroît (un apport nécessaire pour remplacer les travailleurs occupant les postes actuels), le nombre d’étudiants en formation postsecondaire originaires d’autres pays a également augmenté. Cela pose un problème d’intégration et les établissements d’enseignement postsecondaire multiplient les programmes destinés à aider les étudiants internationaux; programmes de formation linguistique et culturelle. Cependant, les étudiants étrangers rencontrent parfois des difficultés lorsque placés dans les stages d’éducation coopérative et les stages à temps plein en raison des restrictions imposées par les visas canadiens. Du point de vue de la rétention, il est logique d’examiner de façon plus générale les politiques associées à l’intégration des étudiants internationaux dans l’éducation et les milieux de travail du point de vue de la rétention des talents.

Dans l’ensemble, la discussion a permis de déterminer que les étudiants et les nouveaux diplômés ressemblent beaucoup au reste d’entre nous : ils veulent une maison. L’innovation n’est pas tout. Bien que le secteur de l’électricité soit très novateur, une chose est sûre : l’électricité est un élément fondamental de l’économie et des emplois seront créés dans un avenir prévisible. Ces emplois changent, certainement, mais bon nombre de nos entreprises peuvent fournir le foyer stable que recherchent les jeunes.

Comme le futuriste Alvin Toffler l’a déjà dit :

« Le message secret communiqué aujourd’hui à la plupart des jeunes par la société qui les entoure est qu’ils ne sont pas nécessaires, que la société fonctionnera plutôt bien jusqu’à ce qu’ils, à un moment lointain de l’avenir, reprennent le contrôle de la situation. Dans les faits, la société ne fonctionne pas si bien… car nous avons besoin de toute l’énergie, de la cervelle, de l’imagination et du talent que les jeunes peuvent appliquer à nos difficultés. Que la société tente de résoudre ses problèmes désespérés sans le la pleine participation des personnes, même très jeunes, est imbécile. »

Les panélistes, animés par Mark Chapeskie, directeur des programmes pour EHRC, comprenaient :

Aisling O’Doherty, analyste des politiques — Sécurité, risques, politiques et innovation, Office de la sécurité des installations électriques

Bill Angelakos, doyen, Technologie et arts visuels (TVA), Georgian College

Nicole Miller, directrice adjointe, Apprentissage et perfectionnement professionnel, Université d’Ottawa

Nicole Parsons, directrice principale, Services généraux des ressources humaines, Nalcor Energy

Robyn Simpson, associée en acquisition de talents, FortisBC

#PoweringTomorrow est une campagne visant à attirer les meilleurs cerveaux vers le secteur de l’électricité du Canada. Lancé dans le cadre du programme Empowering Futures avec le soutien du programme de stages pratiques pour étudiants du gouvernement du Canada. RHIEC s’associe à l’industrie et au monde universitaire pour faire en sorte que davantage d’étudiants participent à des coop, des stages et d’autres opportunités d’apprentissage intégré au travail à l’échelle nationale afin de mieux les préparer le monde du travail.

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