Brian Cook, maître électricien récipiendaire du Prix de Sécurité

Brian Cook

Par Scott Williams

Brian Cook : J’ai toujours été un peu bricoleur. Quand j’avais 14 ans je démontais des radios pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur et comment ça fonctionnait. Lorsque j’ai terminé mes études secondaires en 1971, les gens me demandaient si je pouvais réparer cet appareil électrique ou un autre et j’ai réalisé que sans m’en apercevoir j’étais devenu un apprenti électricien.

LME : Pas d’électricien dans la famille?
BC : Non, mon père est médecin et ma mère infirmière.

LME : Que vous faisiez-vous avant de fonder votre compagnie PowerCheck?
BC : Dans les années 1990, j’ai quitté Vancouver et je suis allé en Europe. À Berlin, j’ai étudié la gestion énergétique, comment les édifices pouvaient réduire leurs factures énergétiques. En 1997, j’ai obtenu un emploi avec une compagnie qui œuvrait en développement durable, Heliocentris Fuel Cells, et compte tenu de mes connaissances en électricité et mon intérêt pour les sources renouvelables, j’ai éventuellement été nommé responsable du marketing et des ventes en Europe. En octobre 2000, la compagnie a décidé d’ouvrir un bureau en Amérique du Nord. J’ai manifesté mon intérêt et je leur ai dit que j’aimerais beaucoup retourner à Vancouver. Nous avons organisé la fusion avec Ballard Power Systems et aujourd’hui, Heliocentris est le distributeur des piles Ballard en Europe. Le marché a connu une baisse importante en 2004 et la compagnie a fermé son bureau en Amérique du Nord. En 2005, je suis devenu entrepreneur électrique et j’ai ouvert ma compagnie.

Mes intérêts des 10 années précédant la formation de mon entreprise avaient été dans le domaine du marketing, des énergies renouvelables et tout ce qui touche le secteur électrique. Dans mon travail en tant qu’entrepreneur électrique, les gens me posaient des questions sur les aspects sécuritaires du câblage à découvert dans leurs résidences. Plus je visitais de maisons et plus je me rendais compte que le problème n’était pas là, mais des ajouts faits n’importe comment. Mais, les compagnies d’assurances sonnaient l’alarme sur le câblage à découvert. Ils hésitaient à assurer une maison sauf si le propriétaire avait une lettre d’un entrepreneur qui confirmait que le câblage à découvert avait été retiré. J’étais l’un de ces entrepreneurs et je me suis arraché les cheveux à leur dire qu’il n’y avait rien de mal avec le câblage à découvert. Ce qui risquait de causer un incendie menant à une perte total était plutôt cette pièce au sous-sol de la maison qui était alimentée par des rallonges électriques.

LME : Comment avez-vous attire l’attention des compagnies d’assurance sur ce point? 
BC : En rencontrant leurs vice-présidents et leurs présidents. J’avais fait beaucoup de présentations à des gestionnaires et je savais qu’ils étaient toujours à la recherche de solutions. La solution ici était de réduire le risque d’incendie sans perdre de clients dans le processus. Remplacer le câblage à découvert coûtait entre 10 000 $ et 20 000 $. Même plus, si la maison était plus grande. Mais régler le vrai problème, cibler le risque réel, prenait la plupart du temps entre une et quatre heures tout au plus et le coût était d’environ 500 $.

LME : Votre entreprise PowerCheck a maintenant 52 maîtres-électriciens qui font des évaluations des risques de Vancouver à Toronto. Comment en êtes-vous arrivé à ce point?
BC:  J’ai d’abord commencé avec trios ou quatre collègues ici à Vancouver, des électriciens qui étaient à la retraite ou à la semi-retraite. J’ai ensuite reçu des appels de Winnipeg pour une inspection et c’était parti. Depuis, le chiffre d’affaires augmente de 20 % par année.

LME : Quel est votre but à long terme pour votre entreprise?
BC : Nous voudrions être les premières personnes appelées. Le premier appel des propriétaires de maisons qui désirent une évaluation. Nous faisons une inspection en 80 points pour un tarif fixe. L’important avec notre entreprise, c’est qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts. Nous ne faisons pas de réparations, nous identifions les problèmes uniquement.

LME : Quelles seraient les connaissances ou habiletés que vous recommanderiez aux personnes qui désireraient faire leur entrée dans l’industrie aujourd’hui?
BC : Sans aucune hésitation, je dirais d’obtenir son certificat de maître-électricien et ici en C.-B. obtenir un certificat en sécurité. J’ai obtenu le mien en 1996 et ça a littéralement changé ma vie. Pour en savoir plus sur PowerCheck Electrical Safety Services http://www.powercheck.ca/index.html.

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